dimanche 24 novembre 2013

Des montagnes de gospel !



Il m’est arrivé une histoire assez cocasse, en cherchant, (pour vous faire plaisir) le gospel que nous avons étudié jeudi dernier.  J’ai bien trouvé sur « ioutoube » une vidéo de ce chant joyeux de Noël . C’est la version de Dolly Parton, une charmante chanteuse blonde, entourée d’un chœur très enthousiaste qui m’a le plus « charmé ».
C’est à son écoute que quelque chose m’a brusquement « interpellé », comme ils écrivent dans les bouquins où l’on « cause » bien ! Il faut dire que lors de la répétition, nous, les basses, vous savez  tous que l’on ne chante pas le refrain, hélas ! C’est notre « tragédie », c’est notre chemin de « croix » habituel.  Déjà, le gospel, ce n’est pas notre « tasse de thé ». Le rythme, on ne l’a pas « dans la peau » ! On l’aurait plutôt dans les « chaussettes » ! Je suis désolé de vous l’apprendre (et je ne suis malheureusement pas le seul dans ce cas-là)  je n’ai jamais eu envie de me trémousser en rythme,  battre des mains et autres fantaisies gestuelles ! Personne n’est parfait !
Donc, en écoutant cette vidéo j’ai eu la drôle de sensation du « déjà entendu quelque part » !
En trifouillant dans mes neurones fatigués, la lumière a fini par jaillir ! Bingo !
C’est que cela remonte à très loin ! Les moins de quarante ans ne peuvent pas se souvenir de cette chanteuse aux « yeux d’or » nommée Marie Laforêt  et qui chantait « Viens sur la montagne » ! Je me suis précipité pour rechercher ce « tube » impérissable des années 60.
Ma récompense fut grandiose ! C’était bien ça ! Ah ! On ne s’embarrassait pas de plagiat à l’époque ! Hou les vilains ! On nous a lâchement abusé pendant toutes ces années. Heureusement, la vérité finit toujours par triompher.
Je vous mets les deux vidéos rien que pour le « fun » comme le disent nos petits c..s de snobinards actuels.





Parole de Go, Tell It On The Mountain:
Refrain :
Go, tell it on the mountain,
over the hills and everywhere.
Go, tell it on the mountain
that Jesus Christ is born.

While shepards kept their watching
o'er silent flocks by night,
behond, throughout the heavens
There shone a holy light.
[refrain]

The shepards feared and trembled
when lo, above the earth
rang out the angel chorus
that hailed our Saviour's birth!
[refrain]

Down in a lonely manger
the humble Christ was born,
and God sent our salvation
that blessed Christmas morn.



lundi 1 juillet 2013

Belcanto et bombance

C'est ainsi que c'est achevée une riche année de collaboration entre nos
deux chorales. Nous sommes allés, tout joyeux et plein d'allégresse, au conservatoire Gabriel Fauré (tiens ? C'est un nom qui me dit quelque chose!). Là, nous attendait une belle surprise. Un récital donné par deux charmantes et talentueuses solistes. Deux sopranos prénommées Annie et Reine. Les noms de famille, on s'en moque, et leurs amis les reconnaîtront !
Tout d'abord nous eûmes droit au récital d'Annie. Cette charmante jeune femme, tout de blanc vêtue, nous a chanté un extrait de « La Wally » d'Alfredo Catalani, opéra « vériste » et dramatique qui se « termine mal » nous a prévenue gentiment Véronique qui nous présentait ses deux artistes.
Elle a bien fait, car nous savons tous que ces opéras sont d'habitude d'une franche rigolade ou la joie de vivre et le bonheur triomphe toujours à la fin. Même si quelques gouttes de poison, ou deux ou trois coups de poignards viennent en troubler le déroulement final. Mais la Wally, qui ne veut rien faire comme tout le monde, elle, se jette dans le vide, dans un ravin du massif alpin. D'un autre côté, c'est plus simple et plus rapide pour le metteur en scène ; on ouvre une trappe dans le plancher du décor, et hop ! Plus de soprano ! Et ça évite les agonies interminables et peu réalistes !
Belle voix pure et cristalline de cette charmante Annie.

Ensuite, elle nous a interprété un air de la « Bohème » de Giacomo Puccini ! Sacré Puccini ! Ah, c'était un marrant, lui aussi ! Un joyeux drille de la musique, comme on n'en fait plus ! La « Bohème » ! Jugez plutôt : quatre jeunes «bons à rien» qui se prétendent « artistes » vivent ensemble dans une chambre. Bonjour la salubrité ! L'un d'eux, plus fauché que les autres, Rodolphe,  tombe amoureux d'une phtisique ( une tuberculeuse pour les ignares!) Mimi,  et celle-ci meurt à la fin de l'opéra !
C'est d'un comique ! Mais d'un comique ! Mais c'est....beau ! Ouais ! Cela me fait penser à la légende de ces empereurs chinois qui crevaient les yeux des rossignols pour que leurs chants soient encore plus beaux ! Et faire chanter une tuberculeuse ? C'est pas du sadisme, ça ?
Extrait de la Bohème par Annie chantant le rôle de Mimi au premier acte. « Mi chiamano Mimì »

Ensuite un « papillon » est venu se poser sur la scène. Litote pour parler de « madame Butterfly » du toujours joyeux Puccini ! Alors là, on atteint des sommets ! D'ailleurs, comme j'ai eu l'honneur et le plaisir de jouer et de chanter dans cet opéra, je peux en parler savamment ! Une histoire sordide à souhait ! Plus tarte et
mièvre que ça, tu meurs !
Voilà un officier de marine ricain en bordée (Benjamin Franklin Pinkerton ) qui lutine une « fleur de lotus , Cio-Cio San (Madame Butterfly)
Il l’épouse pour se marrer (quel humour !) Il lui laisse une « pousse de bambou » sous la forme d’un lardon, et se tire comme un malpropre. C’est d’une originalité ! On n’a jamais vu ça, n’est-ce pas ?
La gonzesse, d’une naïveté et d’une niaiserie à pleurer, attend, comme une gourde, que son mataf volage revienne. Mais le plus fort, c’est que cet imbécile le fait Et pour accentuer sa bêtise, il ramène une épouse « Made in USA » ! Apprécier la muflerie du bonhomme !
Remarquez bien, que moi, personnellement, si j’avais à choisir entre une petite asiatique soumise et timide et une amerloque, qui sont souvent des chieuses comme on en fait nulle part ailleurs qu’aux « stâtes », mon choix aurait été vite fait ! Mes potes mâles vont être les seuls me comprendre !
Car je sens de la rébellion sous les crânes féminins ! Résultat ? « Fleur de jasmin » se trucide en se faisant hara-kiri, et laisse le « fruit » de ses péchés à l’autre grognasse qui n’a même pas pris la peine de le faire ! Juste des simulacres et des répétitions, pour s’entraîner avec son taré de mari !
Cet abruti comprend enfin qu’il s’est trompé « grave » ! Bien fait ! Pauvre con !
Mais entre nous, il n’y a vraiment pas de quoi en faire un opéra ! C’est d’un vulgaire !
Ben non ! Il paraît que c'est « beau » ! Et pour l'anecdote, savez-vous où cela se passe ? Dans le petit port de Nagasaki qui se prendra une bombe atomique sur la tronche en 1945. Avouez qu'il y a des endroits marqués par un destin effroyable !
Après cette petite digression personnelle, reprenons le cours de la représentation. Donc notre talentueuse Annie chante le rôle Cio-Cio San (Madame Butterfly) «Un bel dì vedremo…»
 
C'est ensuite autour de Reine d'entrée en piste, si j'ose dire. Enfin ça va « causer » français !
Il était temps ! Ils sont bien gentils nos cousins italiens, mais ils ne faudrait pas qu'ils s'accaparent tout le registre des opéras célèbres ! Et quel opéra plus célèbre que celui de Carmen de Georges Bizet ? Hein ! Pour moi, Carmen n'est qu'une allumeuse cynique, une gourgandine de bas étage et vulgaire qui se paye un beau militaire. Voilà pour faire hurler dans les chaumières féministes ! Remarquez bien que pour qu'il y ait des « allumeuses perverses », il faut bien qu'il y ait des crétins de mâles de l'autre côté qui pensent plus avec leurs testicules qu'avec leur cervelle ! On est bien d'accord ? Après ça, on va nous parler « d'amour » ! Wouah ! Hi ! Hi ! Pardon, c'est nerveux !
Donc, Reine, avec courage et talent chante un air de Micaëla. Cette pauvre fille est la « cocue » de l'histoire. Oui, je sais. C'est très vilain d 'affubler ce terme qui convient surtout à la gente masculine.
C'est vrai ! Nous les hommes, nous avons une longue habitude du cocuage ! Mais une femme n'est jamais « cocue » ! Elle est « trompée » ce qui est beaucoup plus « soft » et donne ainsi un petit côté « victime » qui atténue la chose ! Même si le résultat est le même ! Tandis que le cocu est toujours franchement ridicule ! Alors, pendant que cette garce totale de Carmen s'attire toute la « pub » et tous les honneurs, la pauvre Micaëla n'obtient que mépris et négligence. Heureusement que la belle voix de Reine est là pour la venger. 

On croyait s'être débarrassé de la « catarrheuse » Mimi ! Pas du tout ! Nous avons droit à son agonie à la phtisique ! C'est fou comme elle a encore du souffle sur son lit de mort, celle-là ! Sacré Puccini ! Et pas un toussotement, pas un crachat ! Du cristal !
Enfin, pour terminer, nous sommes passés de l'italien à l'anglais ! Nous avons droit à la berceuse de Porgy and Bess de George Gershwin. Changement total de continent et d'époque. C'est très très beau ! Y a pas à dire ! Je ferais juste une petite remarque, c'est que comme « berceuse » c'est un « chouïa » trop bruyant ! Pauvre gamin ! S'il arrive à s'endormir c'est qu'il y avait un peu de gin dans son biberon !
J'allais oublier la jeune pianiste qui a accompagné nos deux sopranos avec humilité et talent. Ne pas la mentionner aurait été une faute de goût et une incorrection que je ne me serais pas pardonné! 
Ce beau récital ne pouvait pas se terminer sans une remise de cadeaux et de récompenses pour nos deux chefs de choeur: Véronique et Jérôme! La première a reçu un beau "diffuseur de parfum" Quant à Jérôme, il devait recevoir une belle "toquante", lui qui est toujours ponctuel! 

 
Et tout se termina comme toujours en France, par un excellent buffet où nous pûmes boire un vin d'orange à se pâmer de plaisir: 

lundi 10 juin 2013

Adieu Myrtil, Eglé, Chloé

Il faut bien conclure une belle saison musicale. Fin du voyage pour la pavane et le Te Deum.
Vous le saviez, vous, que « Myrtil » était le nom d'un papillon ? Enfin, le nôtre s'est envolé définitivement. A propos de « Myrtil » en lisant le programme que nous avons distribué, je suis tombé,  avec un bonheur attendri sur cette belle « coquille » : « C'est Myrtille ...c'est Lydé »
« L'idée » de prendre « Myrtil » pour le bon fruit sauvage que nous connaissons tous, ne manque pas d'un certain charme....poétique ! Combien ont dû se faire la même réflexion lorsque qu'ils ont entendu, pour la première fois, cette belle pavane ! Soyons indulgents ! Je me souviens, non sans une certaine gêne, avoir braillé (lors d'une répétition, je vous rassure!)  : « Observez la nature » ! Et mon chef, qui ne rate jamais rien, me fit remarquer que je ne manquais pas d'imagination mais que l'auteur avait bien écrit, lui :  « Observez la mesure » ! Je maintiens quand même que ma version reste plausible ! Ah ! Mais !
Sur la même ligne, en continuant les corrections typographiques, on peut apercevoir aussi, cette chose incongrue : « nos vainqueure » ! Je sais que nous sommes dans une société qui « féminise » à tour de bras le vocabulaire, mais le mot « vainqueur » est toujours masculin ! Ou devrais-je dire « encore » masculin ! Pour combien de temps ? Je ne répondrais pas à cette question trop délicate.
Nous avons donc eu droit à une dernière et belle représentation, samedi dernier. Le temps était pourtant horriblement lourd et il faisait une chaleur à indisposer le Diable lui-même ! J'ai bien cru, un moment, que l'orchestre allait bénéficier d'un instrument supplémentaire : le tonnerre ! Heureusement, il n'en fut rien ! L'après-midi avait pourtant bien commencé par une petite séance d'échauffement et un « raccord » dans la salle qui nous permit d'apprécier une acoustique plus efficace que celle de la coupole de Combs-la-Ville. Tous les musiciens n'étaient pas présents. Notamment, la servante des timbales ! Ce qui nous valut un numéro comique de notre chef avec ses « boum, boum, boum » vocaux du plus « merveilleux » effets ! Surtout avec une voix de ténor ! Mais à la guerre comme à la guerre ! Puis nous sommes repartis chez nous, pour enfin, revenir dans nos habits de « lumière » Expression plus juste pour les femmes avec leurs corsages blancs que pour les hommes en « noir croque-mort »! Il vrai qu'il faut faire « sérieux » quand on chante un « te deum ». On n'a pas le droit aux chemises à fleurs et aux bermudas du « club med » ! Faut respecter l’œuvre ! Après un petit échauffement léger (nous étions déjà assez surchauffés comme ça!) nous avons attendu le passage des danses slaves et le cantique de Jean Racine interprété par nos camarades de Combs, puis se fut notre tour « d'entrer en piste » ! Sans aucune forfanterie ou fausse modestie, nous nous sommes bien débrouillés. Notre pavane, chantée par cœur et sans partition était émouvante à souhait. Après une petit pause nous avons attaqué (le terme est judicieux) le Te Deum !
Ah ! Quelle belle voix, notre soprano. Nous l'entendions, hélas, pour la dernière fois dans cette œuvre, mais quel bonheur ! Merci Elisabeth ! Nous avons eu un final tellement éblouissant que certains spectateurs en ont été émus aux larmes ! Si ! Si ! J'en ai eu des échos indubitables ! Preuve, s'il en était, que nous avons bien rempli notre « contrat » !
Après, nous avons eu droit à notre petite collation habituelle. Ce qui nous permit de bavarder gentiment et de faire le bilan de cette aventure, avec la présence, toujours attentive, de Monsieur Turba ! Nous espérons, pour l'année prochaine, une autre aventure aussi riche et enthousiasmante toujours avec notre chef de chœur, Jérôme dont le dévouement exemplaire va jusqu'à vouloir nettoyer et balayer le hall de la rotonde pour nous aider à débarrasser le buffet ! Vous en trouvez des chefs de chœur aussi généreux ! 


jeudi 2 mai 2013

IN SEACULUM SECULI

(pour les siècles des siècles)

N'exagérons pas ! Mais nous allons nous souvenir longtemps de ce « Te Deum » de Dvoràk !
Je me souviens, avec un petit pincement au cœur, qui s'apparente un peu à une petite honte rétrospective, que lorsque Jérôme nous annonça, sans ménagement, que nous allions interpréter une œuvre « magnifique » qui allait nous enthousiasmer, tellement « qu'elle était belle »  que j'ai eu une réaction de méfiance très prononcée. Lorsque j'écoutais pour la première fois cette œuvre sur « YouTube », ma méfiance se transforma en franche inquiétude ? Qu'est-ce que c'est que ce « machin bruyant » qui ne me dit rien du tout ? On va chanter ça ? Nous ? Mais dans quelle galère il nous embarque encore notre brave chef de choeur ? Bon ! On se doute que sa sensibilité d'artiste et de musicien ne sont pas les mêmes que les nôtres ! Lui, avait la certitude de nous envoyer au « paradis » de la musique, mais nous, c'était plutôt la perspective de nous avaler une cuillerée d'huile de foie de morue musicale.Mais « il n'est point besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer » qu'il a dit un gars qui se prénommait Guillaume, comme mon fiston !
Allons on s'est farci « moult » répétitions laborieuses. On a bossé et bossé pendant des semaines, des mois ! Et ben, le miracle a eu lieu ! On a fini par l'aimer ce sacré « Te deum » ! Et c'était pas gagné d'avance ! Heureusement, nous avons eu le renfort bénéfique et indispensable de nos amis de Savigny-Le-Temple sans qui, rien ne fut possible ! Surtout pour le pupitre des hommes qui s'étoffa un « chouia » pour que le choeur ne fut pas exclusivement féminin, ce que n'avait pas du tout prévu « Antonin » dans la partoche  de son chef d’œuvre !
Bref ! Le samedi 20 avril 2013 fut le jour de notre « triomphe » ! Ne soyons pas modestes !
La soirée, bien qu'après une belle journée ensoleillée, était un peu frisquette, mais le public était là et très chaleureux, lui ! Comble de joie suprême, un ami bénévole a réussi à « immortaliser » en vidéo, ce concert béni de Dieu. Ce qui est la moindre des choses qu'Il puisse nous faire, après les efforts musicaux que l'on fait pour lui. Hein ? N'est-ce pas ? Il faudrait quand même qu'Il songe un peu à nous renvoyer l'ascenseur !
Comme c'était « parfait » on a remis ça le jeudi 24 avril à la Coupole à Combs-la-Ville !
La leçon de toute cette belle aventure est bien la preuve que la musique en générale et le chant choral en particulier sont des disciplines initiatiques qui ne laissent découvrir tous leurs trésors fabuleux que par un travail acharné et persévérant !
Chers amis choristes de Moissy et de Savigny, je me fends d'un travail laborieux pour vous pondre une petite bafouille sympa au sujet de notre activité. Mais je ne saurais trop vous encourager à donner les VÔTRES sur ce blog ! Je vous y invite, comme on invite des célébrités à signer le livre d'or d'un restaurant huppé.
Vous pouvez donner aussi vos impressions sur notre expérience commune. On ne regardera pas les « fotes d'ortografes », c'est promis ! Est-ce que je fais des complexes pour les miennes ? Non !


vendredi 29 mars 2013

Un père au septième ciel !

On nous l'a transformé, notre chef de choeur ! C'est plus le même ! Pas celui que l'on connaissait d'habitude ; impitoyable, sévère, ne laissant rien passer ! Même pas un soupir oublié ou une fausse note coincée dans une mesure mal lue. Il est tout « sucre » et tout « miel » depuis qu'une jeune « choriste » d'à peine un mois, a débarqué chez lui ! Nous, les « vieux » pères, nous connaissons cet enthousiasme débridé et sans retenu que provoque la naissance d'un premier héritier ou d'une première héritière ! Ne jouons pas les « rabat-joies » en lui révélant, trop brutalement, ce qui l'attend d'ici peu!
Donc, hier, après notre séance de « stretching » habituelle menée « virilement » par Véronique, et une répétition de la « Pavane » divinement exécutée (surtout pas les hommes) nous avons eu droit à un « arrosage » en règle par un papa encore sur son petit nuage.
Pour la circonstance, une semaine auparavant, les copines m'avaient refilé en douce, la délicate et périlleuse mission de pondre un discours de circonstance ! Ah ! La ! La ! Ce sont toujours les mêmes que l'on envoie au ….charbon ! Bon ! Je me suis acquitté comme j'ai pu de ce travail de « forçat » ! Ayant même poussé le « vice » jusqu'à écrire moi-même, à la mi-mine, cette bafouille convenue. Et ce fut un exploit ! Moi qui ai l'écriture d'un docteur de campagne du limousin et qui n'ai plus écrit manuellement depuis au moins une
bonne dizaine d'année.
Supplice suprême, il a fallu que je déclame mon « poulet » devant une foule silencieuse et recueillie. D'après ce que j'ai compris, et en éliminant les politesses de circonstance, il paraît que cela a plu. Au point que l'on me demande de mettre le texte en ligne. Bon ! Vous l'aurez voulu :

Une petite âme s'est éveillée par la volonté et l'amour de ses parents, Laure et Jérôme.
Elle a pour joli prénom ; Louise.
Comme il sait si bien le faire, avec un grand talent et une grande passion, pour nous, ses choristes, son papa sera pour Louise, un chef de « cœur » plein d'attentions, de tendresse et d'affection. Il saura donc lui faire découvrir toutes les joies infinies de son art musical. Joies qui l'accompagneront dans tous ses plaisirs et parfois mêmes dans ses quelques petits chagrins.
Nous avons aussi une pensée pour Laure, sa maman. Elle lui fera découvrir les beautés de la vie théâtrale, ses décors et ses costumes de rêve.
Ainsi bien entourée, nous souhaitons à cette petite Louise, une longue vie de joies artistiques, de bonheurs, et de bonne santé, dans cette merveilleuse aventure, pleine de surprises et de rebondissements inattendus, que l'on nomme une Vie.
Et encore mille félicitations aux parents pour nous avoir fabriqué ce petit chef d’œuvre d'humanité en devenir!

vendredi 1 mars 2013

TE DEUM pour une naissance !

« Il est né le divin enfant ! » Une petite muse nous est née sous le doux prénom de Louise !
Ah ! Enfin un joli prénom qui fleure bon la France éternelle ! Merci ! Mille mercis à ces parents courageux qui ont su enfin choisi une merveille en place et lieux des inepties catastrophiques que nous côtoyons tous les jours !
_ « Marée » n'embête pas ton frère ! », « Siphon » et « Safrane » venez ici ! 
Quand on entend ça, dans les allées de nos supermarchés, ou ailleurs, on ne se retourne même plus de stupeur et d'étonnement devant tant d'inconscience vulgaire !
Mais Louise ! Ah ! Que c'est beau ! Je soupçonne fort le papa musicien de l'avoir choisi pour le son mélodieux qu'il produit quand on le prononce. On ne se refait pas ! Mais j'entends déjà d'ici  la maman protester vivement en affirmant que c'est elle seule qui l'a choisi !
Peu importe ! Il est beau, et cette petite « nouvelle-née » va rejoindre la cohorte célèbre de celles qui l'ont porté avec honneur et panache tout au long de notre histoire de France !
Qui a oublié Louise de La Vallière ? La première petite fiancée de Louis XIV ? Peut-être la seule femme dont il fut certainement profondément et sincèrement amoureux !
Une petite digression que j'ai trouvée sur le « ouèbe » dans un journal féminin « œuf corse ! » :
Le prénom Louise provient des termes germaniques Hlod- et -wig qui signifient respectivement "gloire" et "combat".


D'ailleurs cette gloire commence par Louise Labé, une poétesse du 16 ième siècle , surnommée « la belle cordière ». L'héritière du maestro sera-t-elle douée pour les Lettres ?

Quant au « combat » quoi de mieux pour l'illustrer que Louise Michel !
D'ailleurs, il me revient subitement en mémoire un événement particulier qui m'avait pourtant frappé, mais je ne me souviens plus lequel ? Si quelques-uns de nos amis choristes pouvant me rafraîchir la mémoire ?
Moi, j'ai une tendresse particulière pour une dame que les moins de cinquante ans ne doivent plus connaître : Louise de Vilmorin qui apparaissait dans une émission de télévision périodique, en compagnie de chanteurs, (dont Guy Béart) de poètes et de célébrités de l'époque. Elle hébergea, jusqu'à sa mort, son grand ami Malraux, dans sa propriété de Verrière-le-Buisson, que je côtoyais lors de mes escapades cyclistes de ma jeunesse.
Mais je n'oublie pas, non plus, une belle jeune actrice de notre époque : Louis Bourgoin ! La nôtre aura sûrement aussi sa grâce et sa beauté !
Donc, vous pouvez constater que la fille de notre maestro est en bonne compagnie et accompagnée de « fées » qui sauront l'inspirer tout au long de son existence que nous lui souhaitons longue et heureuse.