lundi 24 septembre 2012

TE DEUM de Dvorak: la première pierre


Jeudi, nous avons eu la première séance de répétition des deux chorales à Moissy. Les choristes de Savigny nous ont rejoint pour cette « inauguration » de notre nouvelle aventure.
Jérôme et Véronique Guerre nous ont fait un beau discours d'introduction où nous avons reçus pas mal d'informations que je vais vous rappeler si vous ne vous en souvenez pas!
Pour ce qui est des agendas des répétitions, vous les trouverez sur le site de la chorale:
Il n'est pas encore mentionné les dates de répétitions communes. Nous allons avoir des partitions (une cinquantaine) qui seront achetées à l'éditeur « Eroïca » pour 5 euros pièces. Mais ceci peut encore varier en fonction des remises de groupes.
Nous avons eu le bonheur d'avoir reçu quelques petits nouveaux parmi les hommes. Ils doivent penser à s'inscrire auprès de leur secrétariat respectif.
J'ai mis en place les fichiers de travail sur le site à cette page: http://www.choristes-moissy.fr/TeDeumDvorakRep.htm
Vous devez savoir que ce sont des fichiers MP3. Ceux qui voudraient les récupérer sur leur PC afin de les graver sur CD peuvent faire cette petite « manip »: quand vous êtes en lecture sur le fichier, faites un « clic droit » avec votre souris. Vous allez voir apparaître un menu, et sur celui-ci, il y a une ligne « enregistrer sous»! Ne soyez pas impatient! Le temps de réaction de votre PC peut vous surprendre! Mais la solution de CD-ROM est toujours possible pour ceux ou celles qui n'ont pas d'ordinateurs.
Pour les hommes de la chorale, je vais mettre en ligne tout la répétition de jeudi dernier.
Je n'ai pas le temps de distinguer par pupitres basses et ténors! Il faudra faire avec! Mais cela va venir!
Une dernière chose: que ceux qui connaissent les coordonnées des choristes de Savigny me les fassent parvenir rapidement pour qu'ils puissent bénéficier des mêmes informations que nous.
Et que Janet me fournisse la liste complète des choristes de Moissy pour la saison 2012-2013.
A suivre!  

mercredi 12 septembre 2012

La chasse à l'homme


Nota: Non! Françoise n'est pas en train d'en chercher sous la table! 


Vous aurez compris que cette « chasse » à l'homme concerne le recrutement de nos « mâles » de la chorale. Espèce en voie de disparition inquiétante ! Il est vrai que le foot regardé sur son canapé, avec une bonne bière à la main, entouré de copains d'occasion est infiniment plus « viril » que de venir chanter au milieu d'un gynécée vocal ! Mais quand même ! On protège les bébé-phoques, les pandas, l'ours polaire, la sauterelle des Pyrénées, le cafard gris à poil dur, la limace vermeille du Poitou, l'escargot de Bourgogne, mais le « mâle » chanteur, tout le monde s'en fout !
Pourtant, le « ténor » est une espèce très rare que les pouvoirs publics devraient protéger en priorité ! C'est moins vrai pour les « basses » dont un seul individu tente de survivre au milieu d'une volière de sopranos et d'altos !
Voilà pourquoi nous avons participé au forum des associations samedi dernier. C'était le deuxième volet car le premier eut lieu l'année dernière, comme chacun sait.
La chasse, côté « mâle » n'a pas été très fructueuse ! Un seul individu est tombé dans notre gibecière ! Et encore ! Attendons de le voir pour être sûr du recrutement !
Pourtant, on y avait mis tout notre cœur ! Janet nous avait fourni tout le matériel
Avec force affiches colorées, mon portable diffusant des vidéos, on était fin prêts. Manque de pot, c'était sans compter sur le stand de la « danse classique » envahissante avec toutes ces mères de famille et leur futures « ballerines » qui nous barrait la vue ! Quant à la merveilleuse musique de Mozart du Requiem, noyée dans un brouhaha de salon agricole, je ne vous en cause pas, cela me flanquerait trop de le cafard ! Mais comme le disait Guillaume d'Orange, que je cite souvent :
« Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. »

Donc, vous l'aurez bien compris ; l'année prochaine, on remet ça !
En attendant, notre rentrée est bien fixée au jeudi 20 septembre à l'école de musique, comme d'habitude, à 20H00 ! Le solfège est maintenu à 18H30. La demie heure de battement servira aux gens de Savigny ou à nous, quand se sera notre tour, pour rejoindre nos lieux respectifs de répétitions.
Comme me l'ont demandé certaines, je mettrais à jour une liste, la plus complète possible des choristes, avec leur numéro de téléphone, avec leur autorisation, bien évidement !


mardi 27 mars 2012

Ah mais dis-donc ! Qu’elle était belle Didon !

Bon ! Ça c’est fait
Ah pour un « jour de folie » s’en fut un !
Si Didon était belle et réjouissante à regarder et surtout à écouter pour son talent, on ne peut affirmer la même chose en ce qui concerne nos sorcières ! Mon Dieu quelles « zôrreurs » ! Selon une vieille expression tombée en désuétude et que les moins de quarante ans ne connaissent sûrement plus, elles avaient vraiment des têtes à faire « rater une couvée de singes » ! Il n’aurait pas fallu les croiser la nuit, dans un sentier de la forêt de Rougeaud. Quelle misère ! De si ravissantes copines ravalées au rang de monstruosités théâtrales ! Par une perfidie toute féminine, elles ont eu l’idée saugrenue
« d’enlaidir » les deux seuls « sorciers » de la troupe.
Entreprise vouée à l’échec, bien entendu ! Et ce n’est pas le « noir à lèvre » qu’elles nous ont copieusement tartiné sur les nôtres « «  qui ont changé quoi que ce soit ! On ne se laisse pas facilement abimer le portrait, nous !
Mathieu-Enée est venu nous « éclaircir » la voix avant de se servir de la sienne auprès de Didon.
Je ne voudrais pas faire ma crise de jalousie, mais j’en ai marre que les ténors se récoltent toujours les beaux rôles auprès de belles sopranes, alors  que nous les basses, on joue toujours les « soutiers » au fond de nos « cales à charbon » !
Toutes ces laborieuses préparations nous ont quand même donné un spectacle, ma foi, assez réussi. Cela commence par un discours de Janet, que j’ai mis deux bonnes années, enfin,  à comprendre qu’elle était anglaise ! On ne me dit jamais rien, à moi !
Bon ! En gros cela parle d’une greluche qui s’embête ferme dans son gourbi méditerranéen, et dont la copine bien intentionnée lui suggère d’aller se farcir un grec. Vous remarquerez, au passage, que les femmes ont toujours de charmante copine qui leur propose gentiment de belles conneries à ne pas faire ! Mais elles s’y foncent quand même, tête baissée, si j’ose dire !
Ensuite, on a droit à une chanson originaire de la « perfide Albion » qu’on nous présente comme étant un truc de quatre farfelus célèbres des années 70 ! « back in USSR » qu’ils disent ! Plus ringard que ça, tu meures ! Vu que l’URSS n’existe plus depuis 1991 !  Ils vont avoir quelques « soucis » pour y revenir ! C’est moi qui vous le dit ! Heureusement la douce voix mélodieuse de Didon vient nous bercer après cet intermède sauvage et bruyant. Elle est rejointe aussitôt par la voix non moins mélodieuse d’un jeune et charmant ténor  venu de Paris prénommé Arnaud Qu’il se rassure sur la qualité de mes compliments à son égard : je suis resté « hétéro » ! Mais son timbre de voix me rappelle furieusement celle de Paul McCartney des « béâteules »  Je ne sais pas si cela va lui faire plaisir, mais c’est ainsi !
Donc, il s’agit de  l’histoire d’une certaine Eleanor Rigby dont je n’avais jamais entendu parlé auparavant. En décryptant, avec peine, les paroles de cette chanson, de mon anglais scolaire très éloigné, je me suis aperçu que c’était triste à aller se faire pendre ou à se jeter sous une rame de métro! Encore une histoire à faire chialer dans les chaumières anglaises ! Pourtant des garçons si « gais » d’habitude ! Cela ne leur ressemble pas.
Bon ! Après on a droit à une certaine « Prudence » qui ne veut pas sortir de sa chambre, comme quoi elle y est plus heureuse. Nos têtes de « playmobil » ont beau lui expliquer que dehors il y a de beaux oiseaux en dehors des leurs, bien sûr, rien n’y fait ! Encore une bêcheuse coincée! On ne peut pas dire qu’elles soient simples, ces anglaises ! Après les « mijaurées »  on a droit aux « cochons » Ah ! Elle est belle la société anglaise ! Beau portrait flatteur !
Pas étonnant que les quatre chevelus de Liverpool se soient « barrés » aux « stâââtes ».
Nos jeunes ne savent plus que ces jeunes gens baignaient dans des années « révolutionnaires » antisystèmes, dont nous eûmes un beau « fleuron » en France en mai 1968. Ce qui n’a pas empêché, cette belle jeunesse « rouge bon teint » d’engendrer une bourgeoisie encore plus conformiste et égoïste que celle de leurs parents ! Mais « ceci est une autre histoire », comme le proclamait un  écrivain britannique et franc-maçon de son état, à la fin de ses livres : Rudyard Kipling pour les intimes !   
Enfin les sorcières font leur apparition. D’abord, il y a les « lentes » (pas les œufs des poux) non ! Bien que des poux dans la tête des sorcières, cela va de soi ! N’est-ce pas ? Mais des sorcières aux pas et aux gestes mesurés ! Les deux sorciers, eux aussi, sont de la partie. Dire qu’on a l’air malin et inspiré serait exagéré. Heureusement qu’il fait sombre et qu’on ne nous  reconnaît guère. Il y a des réputations familiales qui ne s’en relèvent pas ! Puis soudain, les « sorcières excitées » débarquent en tournant autour de nous.
Ensuite une sorcière « chef » se met à rameuter ses compagnes pour chanter une « horreur » comme quoi, elles sont bien contentes de faire du mal et qu’elles veulent pourrir la vie de ces pauvres amants Didon et Enée. Pour ce genre de chose, on n’a pas besoin de sorcières pour ça ! Moi, je connais quelque « brave » commère qui pourrait parfaitement faire l’affaire ! Pas vous ?  Mais à toute sorcière, il faut ses poisons et ses philtres maléfiques ! Mais Grands Dieux pourquoi y mêler les âmes innocentes de nos bambins ? Ils sont parfaits et très « pros » nos petits « têtards adorés » ! Après ceci ils nous chantent une chanson où il est question «d’yeux brillants » et où je ne comprends strictement pas ce qu’elle vient faire dans l’histoire de Didon et Enée.
Belinda-Agathe nous chante les beautés de la campagne que je suppose être celle de Carthage. Mais là, je m’inscris en faux ! Car ayant parcouru les ruines de cette ville célèbre, je peux vous dire que la campagne autour, n’a rien du bocage anglais question verdure et beautés bucoliques. Qu’est-ce qu’ils peuvent broder ces artistes ! Ils vivent vraiment dans leurs petits nuages peuplés de séraphins !
Bon, je passe en vitesse sur le solo de la seconde dame, c’est alors que l’on se paye une averse carabinée et pas un abri à l’horizon, ensuite on a l’inévitable roucoulade des deux amoureux Didon et Enée. Une petite musique d’intermède et ensuite les chialeries de Didon à cause de cet ingrat d’Enée qui part fonder Rome. Moi, j’en étais resté à Romulus qui avait buté son frère Rémus! Avec toutes ces légendes, on ne sait plus ce que l’on doit croire !
Ah mais le plus beau nous attendait après les saluts et les applaudissements du final !
On s’est farci du «  Yellow submarine » ! Il fallait qu’ils aient vraiment fumé beaucoup de moquette pour voir des sous-marins « jaunes » ces pauvres Beatles ! Tellement incongru qu’en France on la rebaptisa « Sous-marin vert » pour ne pas faire trop ridicule ! M’enfin ! Ce sont des Anglais ! C’est pourquoi on leur pardonne beaucoup de choses ! Un peuple qui possède encore une « Queen » et des chanteurs qui voient des sous-marins jaunes ne peut-être qu’un peuple hautement civilisé !
Ce « crazy day s’est donc terminé dans la joie et l’allégresse par un petit buffet bien sympathique dans la bibliothèque où nous avons retrouvé nos édiles et nos hommes et femmes de l’art lyrique. Je ne saurais vous quitter sans rendre hommage à nos sympathiques amis choristes de Paris qui ont eu beaucoup de courage pour venir ainsi chanter dans ce coin paumé de la banlieue de Paris. J’espère que nous les reverrons un jour prochain. J’ai aussi une pensée pour nos musiciens : les modernes comme les classiques. J’ai été heureux d’entendre de nouveau le son d’un clavecin ou d’une épinette ( je confesse mon ignorance à ce sujet !). 
Quant à nous, de nouvelles aventures lyriques nous attendent ! « In french » ce coup-ci !