samedi 1 février 2020

MICHOU, LA MISA TANGO DE « MES » ADIEUX

Hier, ont eu lieu les obsèques de Michou dans l’église Saint-Jean de Montmartre. Cette même église qui nous avait vu chanter la « misa tango » de Palmeri et dans laquelle nous avions fait connaissance de ce sympathique personnage, mondialement connu. Je n’aurais jamais pensé que je puisse éprouver de tels sentiments de sympathie et d’amitié, pour un homme qui n’était pas de mon monde. C’est le moins que je puisse dire. Mais j’arrive à un âge où l’on juge de moins en moins ses semblables, et où la compassion et le respect prennent le dessus sur des jugements un peu trop catégoriques. Sans oublier qu’il y avait quelques choses qui pouvaient nous rapprocher aussi ; le goût de l’humour et de la provocation. En signe d’hommage de ma part, j’ai pensé ressortir l’extrait de mon article que j’avais consacré à cette journée absolument inoubliable du 17 juin 2018, dans cette église Saint-Jean, où je racontais notre rencontre. 

«….. Vers seize heures, l’église se remplit des invités et des spectateurs. Nous voyons arriver quelqu’un qui se place au premier rang, avec toute sa cour, la deuxième vedette de la journée ! Et quelle vedette ! Dans son beau et éternel costume bleu électrique ; Michou ! Le pape indéboulonnable de la nuit montmartroise. Très sympa ! Très abordable ! Tellement abordable qu’il me fait un signe de la main pour que je vienne le voir ! Moi, tellement stupéfait, je me retourne pour voir qui est l’heureux élu ? Ce ne peut pas être moi ? Il ne m’a jamais vu ! Mais si ! Mais si ! C’est bien moi ! Je comprends plus tard que Marie, l’incorrigible Marie, veut faire un « selfie » avec Michou et qu’elle m’a désigné à lui comme LE photographe ! Je m’exécute avec d’autant plus de bonne grâce que j’ai déjà fait, à la sauvette, ma pêche miraculeuse de clichés « pipolesques ». Ben quoi ? On peut avoir ses faiblesses de midinette ! Non ? Surtout avec Michou. »