samedi 9 janvier 2010

Le concert des voeux du maire

Oyez! Oyez! Braves gens! Que ceux qui veulent écouter une chorale en pleine action, à l'occasion des voeux du Maire de Moissy-Cramayel chargent ce beau fichier mp3 provenant d'un enregistreur personnel. La qualité du son n'est pas extraordinaire, mais l'enthousiasme des choristes est au top!


-Jubilemus exultemus de Couperin: Un musicien français un peu trop oublié:
-Laschia ch'io pianga de Haendel; Ceux qui ont vu le film "Farinelli" ne peuvent que se souvenir de ce moment de sublimes émotions.
-Heilig de Schubert; quand les "teutons" nous montrent leur extrême sensibilité!
-La Périchole d'Offenbach d’un petit juif autrichien qui fut le plus français de nos musiciens et qui fit la renommée universelle de la gaité polissonne à la gauloise!

Vous le retrouverez aussi sur le site de la chorale : Chorale de Moissy

Concert à l’occasion des vœux de Monsieur le maire de Moissy-Cramayel !

Et hier, le « vice-roi » n’était pas notre cousin ! C’est que l’édile de Moissy nous a fait des compliments qui ont flatté nos egos, pour, au moins, une bonne année !
Bon ! Quand il a fait taire la foule des notables qui bavassaient comme des pies borgnes en attendant de se délecter au buffet qui s’étalait derrière lui, il a prononcé la phrase fatidique, la phrase malheureuse, que tout citoyen craint comme la voix de sa belle-mère annonçant son arrivée, sur le pas de la porte de sa maison : « Je vais être bref » !
Quand un homme public dit « je vais être bref » c’est que vous en avez au moins pour trois bons quarts d’heure de discours lénifiants à vous farcir ! Vous n’y couperez pas !
Dans un très léger moment de relâchement de mon attention, lors de ce discours sérieux en diable, je me suis mis à penser à une bande dessinée de ma jeunesse. Et dans cette bande dessinée, un personnage d’une saveur comique toute particulière y sévissait sous le crayon du génial Franquin, le dessinateur de Spirou :
Gustave Labarde, maire de Champignac !
Allez savoir pourquoi je pensais à lui dans ces moments d’un sérieux républicain sans faille !
Et puis c’est injuste ! Surtout après les compliments merveilleux qu’il nous fit à la fin de notre prestation musicale !
Ah ! Je ne suis qu’un ingrat ! Un vieux garnement irresponsable !
Après, nous sommes allés manger nos petits fours vite fait ! Vu les restrictions budgétaires annoncées par notre élu municipal, on a fait fissa pour fondre sur le banquet. Histoire de ne pas laisser, à la bande de criquets ravageurs venus écouter Monsieur le maire, le soin de nous bouffer tout notre « cachet » de la soirée. Mais moi qui avais dit à mon épouse que ce n’était pas la peine de préparer le repas du soir, j’en fus marron et contraint de me faire un sandwich en arrivant à la maison. « Grandeur et décadence » du choriste municipal !
En diffusant notre concert sur le « ouèbe » j’espère que nous n’aurons pas trop fait « honte » à notre « maestro nouille-orquais » ! Et puis, c’est bien fait pour lui! Il n’avait qu’à être là !
Malgré toutes les bêtises débitées (c’est pas un gros mot !) par votre serviteur, je dois avouer que nous avons passé un moment agréable, sans oublier notre pianiste Gabriel, transformé pour la circonstance en pianiste de bar romantique !
Entre nous ; qu’est-ce qu’on doit bien draguer les gonzesses quand on joue du piano !
Vu le nombre de personne de la gente féminine agglutinée derrière lui d’une manière indécente, y a pas photo!
J’en était jaloux ! Mais jaloux ! Sacré Gabriel !
Il est un peu tard pour me mettre au piano. Dans une autre vie, peut-être ?